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lundi, octobre 22, 2012

Kakadu nous voici !

16-oct-2012

Ca y est, les courses sont faites, l’aventure commence! Pour ma part la conduite à gauche est presque devenue innée (!), la location de la voiture il y a quelques jours était vraiment une bonne idée pour s'initier. Le van n'est pas trop long, et même si il est surélevé par rapport à une voiture, ce n'est pas difficile à conduire.

Nous roulons en direction du Mary River National Park. Nous nous arrêtons pour manger et faisons une petite balade vers le billabong. 


Nous ne ferons pas la boucle entière car il est déjà tard et nous ne voulons surtout pas rouler de nuit plus tard. Un Anglais fait aussi la rando mais il pousse jusqu'au point d'eau. Au retour il nous explique qu'il a vu des centaines d'oiseaux (il a d'ailleurs juste pris son Canon 7D muni d'un super zoom avec lui, même pas d'eau). Cela promet pour le reste, Kakadu est connu pour être le paradis des oiseaux multicolores :-)

Par contre, lors de cette première rando, nous sommes confrontés à 2 problèmes qui, je le crains, vont être notre quotidien pendant 3 semaines : la chaleur étouffante et les mouches. Ces dernières sont insupportables, elles se glissent de partout, se posent sur le nez, la bouche, elles vont même sur le verre intérieur des lunettes. Cela nous fait déjà criser!

Nous partons ensuite vers l'entrée du parc. Et là surprise : on ne peut pas acheter de pass à l'Information Bay (il faut payer un droit d'entrée valable 14 jours, de 25AU$). Il faut aller jusqu'au resort d'Aurora, situé à plus d'une 40aine de kilomètres. Or le camp où nous voulons passer la nuit (Two Mile Hole) se trouve tout prêt. Hors de question de se taper 80km A/R. On prend le risque de se faire choper, tant pis.

Pour aller à Two Mile Hole, camp gratuit (on saura pourquoi), nous devons parcourir 12km sur de la piste non bitumée. Nous roulons maxi à 30km car la route est en 'vagues' et les vibrations sont fortes. 


Je sais qu'il faut normalement rouler à 60 km/h pour ne plus les ressentir mais nous ne voulons pas prendre de risque : la piste est étroite, entourée d'arbres. Une perte d'adhérence est récupérable à 30km/h (c'est du vécu, pour tous les 2), autant je vois mal comment arriver à récupérer à 60km/h. Nous prenons notre mal en patience. Jim est au volant (je ferais le retour le lendemain). Nous nous arrêtons à un moment car la piste suit le cours d'une rivière (asséchée) et nous voyons bien le sable au fond. Jim a peur de rester ensablé. Je descends, regarde la profondeur de sable. Il y en a surtout sur les bords du lit de la rivière donc en ne relâchant pas l’accélérateur en remontant, ça devrait passer. Je remonte dans le van, Jim redémarre, ça passe tout seul.

Nous nous arrêtons plus tard, juste avant d'arriver au camp. Il y a environ 30m avec de gros cailloux sur la piste. Vu que nous n'avons pas la hauteur d'un 4x4 au niveau du bas de caisse, il va falloir y aller doucement. Jim passe en première, on roule au pas, on passe. Ouf! Nous apercevons enfin le panneau du camp. Ces 12km nous ont parus interminables!

Au moment où nous entrons dans le camp, je dis à Jim de s’arrêter. Un wallaby nous observe, à 15m du van. Il finit par s'en aller en faisant de grands bonds.



Nous cherchons ensuite un emplacement. Il y a l'embarras du choix, nous sommes seuls!! Parler de camp est un bien grand mot : il s'agit d'un endroit contenant des emplacements pour faire du feu. 


Pas de toilettes, pas de douches. Seulement un panneau près de l'eau : attention crocodiles!

Nous déplaçons le van plusieurs fois afin de trouver la direction optimum pour faire circuler l'air dans le van. Nous ouvrons toutes les fenêtres, la porte latérale. Sans la clim, dès que nous sommes à l'intérieur, nous sommes trempés de sueur.

Nous profitons du jour (il est encore très tôt, environ 16h30) pour faire un tour du camp. Mais nous sommes tellement flippés à l'idée qu'un crocodile puisse être sur la rive et nous pourchasse (renseignements pris, ils préfèrent plonger dans l'eau que nous suivre sur la terre, mais nous l'avons su que le lendemain) que nous tressaillons au moindre bruit. La visite sera faite rapidement, et très loin de la rive!



Il reste encore beaucoup de temps, nous jouons aux cartes. Puis nous nous faisons à manger : saucisses de francfort et baked beans à la tomate. Un régal! Pendant le repas, les moustiques commencent à arriver. Nous sommes obligés de fermer la porte latérale, le van est un vrai sauna!

Nous arrivons malgré tout à transformer le van en mode 'nuit' et après une toilette sommaire, nous allons nous coucher. Nous sommes en nage, et apprécions le moindre souffle de vent à travers les moustiquaires. Nous entendons les cris des oiseaux dont notamment les cockatoos. Nous en avons aperçus plusieurs pendant la soirée. Ils ont un cri rauque mais sont vraiment beaux. Nous voyons principalement des blancs et jaunes, mais il y en a aussi des noirs et jaune-rouge sous la queue.

Les bruits de jungle que nous entendons sont parfois un peu flippants. Nous avons décidé de ne pas sortir pendant la nuit, même pour aller aux toilettes. Trop peur de tomber sur un croco!

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