16-oct-2012
Ca y est, les courses
sont faites, l’aventure commence! Pour ma part la conduite à
gauche est presque devenue innée (!), la location de la voiture il y
a quelques jours était vraiment une bonne idée pour s'initier. Le
van n'est pas trop long, et même si il est surélevé par rapport à
une voiture, ce n'est pas difficile à conduire.
Nous roulons en direction
du Mary River National Park. Nous nous arrêtons pour manger et
faisons une petite balade vers le billabong.
Nous ne ferons pas la boucle entière car il est déjà tard et nous ne voulons surtout pas rouler de nuit plus tard. Un Anglais fait aussi la rando mais il pousse jusqu'au point d'eau. Au retour il nous explique qu'il a vu des centaines d'oiseaux (il a d'ailleurs juste pris son Canon 7D muni d'un super zoom avec lui, même pas d'eau). Cela promet pour le reste, Kakadu est connu pour être le paradis des oiseaux multicolores :-)
Nous ne ferons pas la boucle entière car il est déjà tard et nous ne voulons surtout pas rouler de nuit plus tard. Un Anglais fait aussi la rando mais il pousse jusqu'au point d'eau. Au retour il nous explique qu'il a vu des centaines d'oiseaux (il a d'ailleurs juste pris son Canon 7D muni d'un super zoom avec lui, même pas d'eau). Cela promet pour le reste, Kakadu est connu pour être le paradis des oiseaux multicolores :-)
Par contre, lors de cette
première rando, nous sommes confrontés à 2 problèmes qui, je le
crains, vont être notre quotidien pendant 3 semaines : la
chaleur étouffante et les mouches. Ces dernières sont
insupportables, elles se glissent de partout, se posent sur le nez,
la bouche, elles vont même sur le verre intérieur des lunettes.
Cela nous fait déjà criser!
Nous partons ensuite vers
l'entrée du parc. Et là surprise : on ne peut pas acheter de
pass à l'Information Bay (il faut payer un droit d'entrée valable
14 jours, de 25AU$). Il faut aller jusqu'au resort d'Aurora, situé à
plus d'une 40aine de kilomètres. Or le camp où nous voulons passer
la nuit (Two Mile Hole) se trouve tout prêt. Hors de question de se
taper 80km A/R. On prend le risque de se faire choper, tant pis.
Pour aller à Two Mile
Hole, camp gratuit (on saura pourquoi), nous devons parcourir 12km
sur de la piste non bitumée. Nous roulons maxi à 30km car la route
est en 'vagues' et les vibrations sont fortes.
Je sais qu'il faut normalement rouler à 60 km/h pour ne plus les ressentir mais nous ne voulons pas prendre de risque : la piste est étroite, entourée d'arbres. Une perte d'adhérence est récupérable à 30km/h (c'est du vécu, pour tous les 2), autant je vois mal comment arriver à récupérer à 60km/h. Nous prenons notre mal en patience. Jim est au volant (je ferais le retour le lendemain). Nous nous arrêtons à un moment car la piste suit le cours d'une rivière (asséchée) et nous voyons bien le sable au fond. Jim a peur de rester ensablé. Je descends, regarde la profondeur de sable. Il y en a surtout sur les bords du lit de la rivière donc en ne relâchant pas l’accélérateur en remontant, ça devrait passer. Je remonte dans le van, Jim redémarre, ça passe tout seul.
Je sais qu'il faut normalement rouler à 60 km/h pour ne plus les ressentir mais nous ne voulons pas prendre de risque : la piste est étroite, entourée d'arbres. Une perte d'adhérence est récupérable à 30km/h (c'est du vécu, pour tous les 2), autant je vois mal comment arriver à récupérer à 60km/h. Nous prenons notre mal en patience. Jim est au volant (je ferais le retour le lendemain). Nous nous arrêtons à un moment car la piste suit le cours d'une rivière (asséchée) et nous voyons bien le sable au fond. Jim a peur de rester ensablé. Je descends, regarde la profondeur de sable. Il y en a surtout sur les bords du lit de la rivière donc en ne relâchant pas l’accélérateur en remontant, ça devrait passer. Je remonte dans le van, Jim redémarre, ça passe tout seul.
Nous nous arrêtons plus
tard, juste avant d'arriver au camp. Il y a environ 30m avec de gros
cailloux sur la piste. Vu que nous n'avons pas la hauteur d'un 4x4 au
niveau du bas de caisse, il va falloir y aller doucement. Jim passe
en première, on roule au pas, on passe. Ouf! Nous apercevons enfin
le panneau du camp. Ces 12km nous ont parus interminables!
Au moment où nous
entrons dans le camp, je dis à Jim de s’arrêter. Un wallaby nous
observe, à 15m du van. Il finit par s'en aller en faisant de grands
bonds.
Nous cherchons ensuite un
emplacement. Il y a l'embarras du choix, nous sommes seuls!! Parler
de camp est un bien grand mot : il s'agit d'un endroit contenant
des emplacements pour faire du feu.
Pas de toilettes, pas de douches. Seulement un panneau près de l'eau : attention crocodiles!
Pas de toilettes, pas de douches. Seulement un panneau près de l'eau : attention crocodiles!
Nous déplaçons le van
plusieurs fois afin de trouver la direction optimum pour faire
circuler l'air dans le van. Nous ouvrons toutes les fenêtres, la
porte latérale. Sans la clim, dès que nous sommes à l'intérieur,
nous sommes trempés de sueur.
Nous profitons du jour
(il est encore très tôt, environ 16h30) pour faire un tour du camp.
Mais nous sommes tellement flippés à l'idée qu'un crocodile puisse
être sur la rive et nous pourchasse (renseignements pris, ils
préfèrent plonger dans l'eau que nous suivre sur la terre, mais
nous l'avons su que le lendemain) que nous tressaillons au moindre
bruit. La visite sera faite rapidement, et très loin de la rive!
Il reste encore beaucoup
de temps, nous jouons aux cartes. Puis nous nous faisons à manger :
saucisses de francfort et baked beans à la tomate. Un régal!
Pendant le repas, les moustiques commencent à arriver. Nous sommes
obligés de fermer la porte latérale, le van est un vrai sauna!
Nous arrivons malgré
tout à transformer le van en mode 'nuit' et après une toilette
sommaire, nous allons nous coucher. Nous sommes en nage, et
apprécions le moindre souffle de vent à travers les moustiquaires.
Nous entendons les cris des oiseaux dont notamment les cockatoos.
Nous en avons aperçus plusieurs pendant la soirée. Ils ont un cri
rauque mais sont vraiment beaux. Nous voyons principalement des
blancs et jaunes, mais il y en a aussi des noirs et jaune-rouge sous
la queue.
Les bruits de jungle que
nous entendons sont parfois un peu flippants. Nous avons décidé de
ne pas sortir pendant la nuit, même pour aller aux toilettes. Trop
peur de tomber sur un croco!
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