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mardi, novembre 27, 2012

Palm Valley

10-nov-2012

Le soleil vient de se lever, c'est l'heure du petit déjeuner, c'est l'heure de l'ami Ricoré... Oups, je m'emporte.

Ce matin, on a pu dormir jusqu'à 7h15 car le supermarché où l'on devait récupérer la caution, laissée la veille pour nos clefs, n'ouvrait qu'à 8h30. Une fois la caution en main, nous sommes partis en direction de Palm Valley. Dès le début de la route un panneau nous indique de nous mettre en mode 4x4. On a donc mis la libre rotation des roues à l'arrêt.

Le commencement de la balade (4x4) était assez basique, puis s'est compliqué au fur et à mesure que l'on avançait. On est donc passé d'une route non bitumée à une route de pierrailles, puis de sable avec pleines de dunes puis d'un mix des deux, pour finir sur des grosses pierres et courts d'eau (secs) à franchir. C'est Chris qui s'est chargée de la conduite vu qu'elle avait fait un peu de tout terrain en Islande. On est arrivé à passer tous ces obstacles mais en étant beaucoup secoué.

On a effectué notre premier arrêt devant le début d'une marche (la Mpaara track) de 5 km avec deux lookouts. 


Le panorama était sublime et on a marché, là aussi, à travers des paysages très variés. Le début de la balade commençait en longeant quelques palmiers, et les pierres étaient très rondes et rouge-bordeaux. 


Puis petit à petit on a changé de décor en se retrouvant dans une vallée avec des roches plus plates, comme des pancakes et remplies de stries. Ensuite on a eu l'occasion de voir un lookout digne de ce nom (Kalarranga lookout). 


Le vent soufflait très fort et on était entouré de montagnes, avec des herbes, des arbres, des eucalyptus, du sable orange fin et lumineux,... un spectacle assez ahurissant pour nos yeux. On a continué la balade qui n'était pas très dure car il n'y avait pas beaucoup de dénivelé, il y avait plusieurs coins à l'ombre et puis l'air était frais.

Tout le long de celle-ci, des panneaux explicatifs nous racontait la légende aborigène de ce lieu, la bataille d'un père contre le méchant Pangka Langa. Il faut savoir que toutes les histoires aborigènes ont une ou plusieurs morales, et leurs valeurs sont très proches des nôtres.

On a fini par rejoindre le lookout accessible pas bien loin de là où nous avions parqué notre 4x4. Là encore, on avait un autre panorama devant les yeux. Cette fois-ci c'était des amas de palmiers, comme une oasis avec non loin de là, des roches rondes posés en équilibre sur des montagnes. 


Nous sommes restés là aussi un petit moment pour contempler le paysage. Nous sommes ensuite retournés au 4x4 puis avons fait quelques kilomètres pour rejoindre une aire de pique-nique.

Une fois le repas fini, nous avons repris le 4x4 pour aller au bout de la piste. La route était vraiment mauvaise, et n'étant pas habitués à ce genre de chemin, certains franchissements étaient impressionnants. Mais le 4x4 que nous avons est vraiment fait pour ce genre de route (on nous l'a répété plusieurs fois par la suite) et il est particulièrement robuste. Rien ne lui résiste!

Malgré cela, la route étant quand même éprouvante, nous avons décidé de nous arrêter un peu avant la vraie fin de la piste (1 km) . Nous avons parqué le 4x4 sur une longue roche plate, dans un endroit bien dégagé de la Cycad Gorge. 


Ce qui n'était pas une mauvaise idée vu les traces de friction sur les roches dans les derniers passages difficiles (il faut dire que malgré les avertissements certains viennent avec des 4x4 qui ne sont pas 'high clearance' c'est à dire avec un châssis relativement élevé donc forcément ça frotte.. Pour l'anecdote, on en a vu un avec un camper d'Apollo (c'est un semblant de 4x4 caravane), on l'a entendu racler la roche, ça faisait de la peine à entendre...

Nous avons fini le dernier kilomètre de la piste à pied et nous avons suivi la Mpulungkinya Track. Nous sommes d'abord monté sur le plateau avant de redescendre dans la Palm Valley, qui comme son nom l'indique contient pleins de palmiers. L'endroit est assez étonnant, on ne s'attend pas à trouver autant de végétation luxuriante dans un endroit aussi aride. 


Mais selon les panneaux explicatifs, cela s'explique par la porosité de la couche rocheuse supérieure, et l'existence d'une couche plus profonde imperméable. Ainsi l'eau ne s'échappe pas dans les profondeurs de la terre et est relâchée petit à petit tout au long de l'année, même pendant les périodes de grande sécheresse. 


Nous avons ensuite repris le 4x4 pour aller jusqu'au campground. Le retour a été bien plus calme qu'à l'aller, l'utilisation de la vitesse courte sur les passages difficiles permettant d'être beaucoup moins secoués (on s'améliore petit à petit, à la fin du voyage on sera des experts de l'utilisation de 4x4, des 'purs' comme on surnomme les australiens que nous croisons!).


On a finalement eu le campground pour nous tous seuls, personne d'autre n'ayant décidé d'y rester. Cela était d'ailleurs plaisant et puis nous avons eu la surprise d'avoir des douches, ce qui n'était pas sensé être le cas...

On a été rejoint uniquement par des oiseaux (des perruches multicolores, des magpies, des cockatoes, des yellow throat miners, très curieux) et même des dingos (il y en avait 2, une mère et son jeune certainement vu sa taille). Par contre la seule plaie, ici, dans le désert, n'est pas la présence de moustiques comme c'était le cas à Darwin, mais les fourmis. Elles sont minuscules mais très nombreuses. Et elles ont tendance à nous mordre à chaque fois que l'on pose le pied par terre.

Chris :

« On s'est donc fait grignoter les pieds pendant toute la soirée (on se met en tong généralement après la douche, pour s’aérer les pieds après une longue journée). Et dès qu'on en écrase une, elle est immédiatement remplacée, c'est un combat sans fin! »

Juste avant de manger, nous avons regarder le coucher de soleil et on peut dire que c'était magnifique. Même après que le soleil soit couché, la roche a continué d'être rouge-vif.


C'est donc l'esprit plein de belles images que nous sommes allés nous coucher.

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